Amoureux des procédés anciens ou le temps ne dicte pas sa loi, je revisite certaines techniques qui obligent à une discipline et à de l’astuce pour concevoir et fabriquer le matériel notamment au sténopé et au Minuteros. Exit le presse-bouton. Il faut accepter de revoir sa copie, moyennent quoi il y a parfois de belles surprises.
Après le sténopé, le Minuteros et les procédés argentiques modernes qui sont ma formation de base, je vous propose aujourd’hui de stopper les machines le temps d’un portrait au collodion humide sur plaque de verre ou d’acrylique (les rendus sont différents), la technique date de 1850.
Vous aurez à prendre la pose devant la chambre noire et suivrez tout le processus depuis la préparation de la plaque jusqu’à son développement. C’est amusant et pédagogique .Il ne faut s’attendre bien entendu à rien de connu… les résultats sont assez surprenants...